Un think tank pour l'intérêt supérieur de l'enfant.
4h06 : C’est le temps moyen que passent quotidiennement les 0-18 ans sur des écrans dans le monde. À la fin de la semaine, un enfant de 12 ans moyen aura passé 53h54 sur son écran[1], contre en moyenne 34h51 [2] à l’école aux USA.
Les écrans sont là, les plus jeunes vivent, grandissent, apprennent, évoluent avec les écrans ; aujourd’hui, une bonne partie de l’enfance se fait en ligne. L’éducation a été complètement transformée et désorientée par cette avancée ; une question préoccupe bon nombre de parents : “Qu’est ce qui est bon pour mon enfant en matière d’écrans ?”.
D’un côté, internet permet le cyber-harcèlement, la pédocriminalité à grande échelle, l’exposition à des contenus traumatisants. De l’autre, les écrans ont permis un nombre incalculable de progrès pour l’enfance comme l’accès au savoir, l’ouverture au monde ou la communication.
Le Child First Project est le premier think tank dédié au bien être des enfants à l’ère numérique. Notre but :
• Rechercher pour comprendre comment assurer le bien être des enfants dans ce monde en perpétuel transformation numérique.
• Informer les institutions politiques et les parents des résultats de nos recherche.
• Construire l’écran de demain qui soit un levier pour le bien être des enfants.

À l’heure où nous écrivons ces lignes, en fin d’année 2025, aucun think tank ne s’est sérieusement penché sur la question. De nombreuses études existent, certes, mais c’est toujours comme d’un sujet annexe que l’on parle des écrans. L’éducation, la santé ou les questions sociales ne peuvent éluder la question des écrans mais ce n’est jamais à partir de l’étude de la relation qu’entretiennent l’enfant et l’écran que sont menées ces réflexions.
Pendant ce temps, près de 29 million d’euros sont dépensés en lobbying par les entreprises de la tech. Leur but, maintenir une législation la plus permissive possible, souvent au détriment des utilisateurs.

Screen Project s’inscrit donc en pionnier de l’exploration de l’enfant qui grandit avec les écrans. Nous espérons qu’étudier en profondeur et minutieusement cette vie parallèle nous permettra de faire plus que constater les déboires de l’usage des écrans, mais de trouver la voie d’un usage qui maximise le bien-être des enfants tout en misant sur les formidables opportunités offertes par les écrans.
Vecteur de nombreuses technologies de rupture, les plus évidentes étant la communication instantanée et l’accès au savoir présent sur internet, les écrans nous ont beaucoup apportés.
Il est facile d’oublier les anciennes manières de faire, tant le réflexe de sortir son téléphone est ancrée dans nos habitudes. Pourtant, nos grands parents étalaient de grandes cartes en papier et prenait de longues minutes à étudier les trajets en voiture qu’ils devaient faire. Les réunions en tout genre donnaient lieu à l’envoi de cartes d’invitations. Les écrans nous facilitent la vie en permanence.
Pourtant, combien d’enfants souffrent aujourd’hui d’un usage néfaste des écrans ?


La pédocriminalité comme les traffics de drogues prolifèrent dans ce monde virtuel, et tout indique que les nouveaux moyens apportés par l’usage quasi universel des écrans en sont responsables.
Ainsi, les écrans facilitent à la fois la vie des gentils et celles des méchants.
Nous assistons peut-être au plus grand gâchis que l’humanité est connu. Les écrans ont le potentiel d’améliorer l’accès à l’éducation, de diminuer l’isolement, et d’inspirer par le partage.
Ils sont aujourd’hui (le plus grand vecteur de pédocriminalité, l’accès à la drogue y est sans entrave…) l’une des première cause de l’isolement et du mal-être de la jeunesse d’aujourd’hui.
Alors que faire ?
Vouloir supprimer les écrans est une défaite assurée. D’une part, l’industrie qui s’est bâtie sur la construction des écrans et leur distribution est la plus rentable au monde et ne se laissera pas faire ; d’autre part, l’écran doit être utilisé pour faire progresser l’humanité en ce qui concerne le bien-être des enfants. Il est possible d’utiliser les écrans de sorte qu’il soit un vrai levier pour augmenter notre bien-être.
Non, il ne s’agit pas de revenir en arrière.
Nous proposons de penser l’avenir numérique de nos enfants en appuyant toutes nos réflexions et nos propositions sur deux principes fondateurs :
1. Les besoins de l’enfants : “Qu’est ce qui rend un enfant heureux ?”
2. Les capacités offertes par l’écran : “Quel opportunité m’offre l’écran ?”
En construisant sur ces fondations, nous établissons un socle solide qui nous assure de bâtir un édifice qui restera droit.
Nous faisons partie de la première génération ayant grandit entourés d’écrans et nous voulons porter le cri des générations qui nous succèdent. Nous ambitionnons d’analyser en profondeur le lien existant entre les enfants et les écrans.

Le rêve de la société d’avant sans écrans n’est pas constructif, penser que ce serait là solution à ces problèmes est une illusion ; notre projet est une aventure créative : imaginer l’écran de demain. Pour cela, nous déployons une réflexion globale, intégrée et multisectorielle avec le bien-être des enfants comme principe fondateur.
Nos travaux offrent une étude minutieuse de tout les liens qu’entretiennent les enfants avec leurs écrans. Nous analysons ensuite les conséquences de ces liens à différents niveau : l’éducation, la santé, les relations parents/enfants, …
Nous travaillons avec des expert de l’ensemble des secteurs concernés par l’usage des écrans par les enfants pour proposer des idées, projet de lois, orientations aux décideurs et acteurs de la société.
Sources :
[1] Common Sense Media, 2025 ABCD, 2023
[2] Time for School, Matthew A. Kraft & Sarah Novicoff, Education Next : https://www.educationnext.org/time-for-school-assessing-inequality-access-instructional-time-united-states/
[3]https://images.unsplash.com/photo-1762343732234-a98679779d4e
[4]Novethic
[5]https://images.unsplash.com/photo-1628605007510-696cd5731961
[6]https://images.unsplash.com/photo-1511448962213-2f9bc14ed197
[7]https://images.unsplash.com/photo-1758687126234-89901f426283